Velvet Goldmine

Résumé:
A travers l'enquête d'Arthur, un journaliste anglais expatrié à New York, sur une star du Glam Rock, Brian Slade, évocation des années soixante-dix en Angleterre. Arthur explore l'ascension et la chute de Brian Slade qui fut son idole quand il était adolescent à Manchester, son mariage avec Mandy et sa liaison avec Curt Wild, une star de la scène rock américaine. Cette enquête sera pour Arthur l'occasion de se pencher sur son passé, et de comprendre à quel point Brian Slade et Curt Wild ont bouleversé sa vie.



Ma critique:

Et c'est plutot vrai. Velvet Goldmine est un conte. Un conte avec un prince, des étoiles pleins les yeux et des paillettes sur les joues et les vétements pour mieux illuminer la scène tout se joue. Il était une fois Oscar Wilde, un artiste qui voulait être une star. Son histoire se répéte jusqu'a l'infini, elle se joue dans le Glam ou Brian Slade prend les traits du poète subliminal qui embrase les foules, tombe amoureux et chute avec brio avant de se reconvertir dans uen douce torpeur. C'est un conte de fées. Fait pour réver et savoir mieux apprécier sa propre existence et surtout appréhender toute l'étendue des possibilités qui s'offre a nous. On peut vivre et réver et surtout vivre son réve.

"La vie d'un homme, c'est son image". Celles que les autres voient, celles qu'ils croient vraie, celles qu'ils pensent connaitre sans chercher plus loin. Cette même image qui créé les mythes qui ne meurent jamais !

Il s'agit aussi d'une histoire d'amour. Une passion qui se ressent sur l'onde voluptueuse d'une guitaure éléctrique, dans le talent furieux d'une star du glitter et a travers les yeux d'une génération bercé par le glam rock.
Ce son merveilleux et envoutant qui a sut créer l'alchimie entre l'image et l'être, l'androgynie.

On retrouve plusieurs chevaux dans la course. Un Jonathan Rhys meyer ( Titus, Michael Collins, etc.. ) au summum de son génie d'acteur ( avant de décliné de nos jours, mais c'est une autre histoire ). On dit que les Irlandais n'ont peur de rien. Et il n'a jamais eu peur de prendre des risques ( toujours jusqu'a aujourd'hui) dans ses rôles, engagé, ambigu, créatif, fonceur.

Il en va de même pour Ewan McGregor ( Transpotting, star wars, etc.. ), fou, impudique et talentueux qui nous livre un personnage, proche d'une caricature de kurt Cobain dont le tournant va être décisif en matière de carrière musicale. Sa vision et ses fantasmes n'entrant pas dans le même moule que les stars habituelles du glam, va se voir boulversé par ses désirs insoupçonnés.
Quand a Toni Collette ( Muriel, Little miss Sunshine, etc... ), parfaite en petite grue désabusée, femme du showman croyant aux réves d'or et de paillettes trop tranchantes pour sa peau délicate.

Ici Christian Bale, fait office de figurant, bousculé dans la foule, vivant un réve, archétype du fan devenu homme, survivant des temps anciens, victime d'une époque trop floue pour sa conscience naive.

Si, je vous dis que le film vaut d'être vu pour au moins une chose. Obi-wan Kenobi enc*** Batman, comprennes qui pourras

Mais sinon, mattez le pour la musique, le glam, le rêve et surtout Placebo en boa et haut de forme plus glam rock que jamais !!!




Interviews

Spoiler:

moi j'ai adoré ce film, plein de rêves et d'amours et de désullisions, bande son superbe, le glam.

les années 70, l'angleterre toute, une époque........

Ah, mais ce film est cultissime. J'était tout ado quand je l'ai découvert et je suis tout de suite tombé amoureux de cet univers glam et rock !

Pour le plaisir !

une autre rien que pour le plaisir.......