Nom : Clive Barker :Jericho
Type: FPS
Sortie: Disponible
Plate-forme : PC, PS3, Xbox360
Histoire Y'a des jours ou on se dit, parfois, que Dieu peut vraiment nous mettre dans un sacré merdier....
Bien avant la création d’Adam et Eve, Dieu s’amusait, comme le jeune forgeron de vie qu’il était, à essayer de façonner l’être vivant parfait. On l’appelait « Le Premier né ». Mais contre toute attente, il créa, dans son empressement, une créature affreuse, aux pouvoirs infinis. Effrayé par ce qu’il avait fait, Dieu tenta de se débarrasser de lui et l’enferma à jamais, dans les profondeur de la planète.
C’était il y’a maintenant des milliers d’années.
Aujourd’hui, le monde semble secoué par des anomalies sismiques, et une vieille cité censée être disparue resurgit, quelque part au Moyen-Orient. Afin d’enquêter sur ces perturbations, une première unité de soldats est envoyé dans la cité d’Al Khali. Cette unité ne donnera plus de signe de vie. Persuadé qu’une entité paranormale est à l’œuvre, l’unité « Jericho » est envoyée sur place. Composée de 7 hommes et femmes aux capacités au delà de celles des humains, ils vont devoir s’aventurer dans cette cité afin d’empêcher « Le Premier né » de déverser sa colère sur ce monde.
Gameplay Pour sa deuxième incursion dans le monde du jeu vidéo, l’écrivain Clive Barker, connu pour des œuvres comme « Livres de Sang », « Cabale », « Hellraiser »ou encore « Abarat », signe, avec ce nouvel opus, un véritable chef d’œuvre, loin de la deception que fût « Undying ». Loin d’être un FPS classique, voici encore un jeu basé sur la coopération et surtout, sur un nouveau principe mélangeant armes à feu et sorcellerie sous plusieurs formes. 7 soldats possédant chacuns des pouvoirs paranormaux. Une télékinesiste, un pyromancien, un « soldat Psy », une autre qui contrôle le temps…Bref, aucun pouvoir ne se ressemble et si certains sont assez classiques, le plus impressionnant reste celui de la sanguinomancie, ou « Magie du Sang ».
L’armement est quant à lui assez vaste : Pistolets, fusil à pompe, fusil d’assaut, Gatling…Rien n’est laissé au hasard pour affronter les horreurs qui se cachent dans la cité.
Graphiquement, le jeu est assez sombre mais les effets de lumières, les graphismes de magie et le Chara-design est plus que satisfaisant. Les monstres sont des véritables visions de l’enfer et si les quelques zombies effrayent facilement, les autres monstres risquent de vous faire faire des cauchemars pendant longtemps. La modélisation des armes n’est pas raté mais aurait pu être un peu plus travaillée. Quant au décor, hé bien, il reste quand même varié et détaillé. On s’étonnera par exemple, de reluquer des inscriptions runiques sur des murs, ou bien des tripes balancées sur un mur, dégoulinant en laissant une trace de sang…bref, c’est réussi.
Considéré comme un train fantôme terrifiant, Clive Barker Jericho vous emmène dans un décor sombre, glauque, où l’horreur est omniprésente. On retrouve donc des thèmes chers à l’écrivain comme la vengeance, la chair torturé, la peur et le stress. Et bien que l’on puisse évoluer en toute sécurité aux cotés des autres membres, ils pourra vous arriver de vous faire tuer de la plus ignoble façon qui soit, dans les dignes règles de l’écrivain responsable de l’écriture de l’histoire. Bref, un jeu sanglant et sombre comme on en voit rarement. Le jeu contient aussi ce qu’on appelle des « Quick Time Event », ces cinématiques où vous agissez, tout comme dans Resident Evil 4. Donc, un faux pas et hop, terminé pour vous. Mais Clive Barker Jericho mise avant tout sur l’action et c’est donc du bourrinage en masse face à des créatures sanguinolentes et malaxées de la façon la plus immonde qui soit, qui vous attend. Ici, pas de réflexion mais de la destruction à l’état pur. Et malgré un aspect plutôt linéaire, Jericho reste tout de même un jeu plaisant à faire, le tout rythmé par des musiques d’ambiance composées comme il se faut par Cris Velasco, responsable de la créations de musiques de jeux connus comme celles de la saga « God of War ». Et en plus, le jeu possède quand même un scénario intéressant, chose rare pour un FPS, de nos jours. Pour peu qu’on réussisse à accrocher (Car le jeu ne plaira pas à tout le monde), on cherchera vraiment à en savoir plus sur la créature qui se cache sous la cité ainsi que sur chaque membre de l’équipe « Jericho » (Ma préférence allant à Church, la Sanguinomancienne)
CONCLUSIONSi vous recherchez un FPS bourrin, possédant une histoire travaillé, effrayante et glauque, sortant des rails d’histoires classiques, Clive Barker Jericho est le jeu qu’il vous faut.