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 Le refus du travail

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MessageSujet: Re: Le refus du travail   Le refus du travail - Page 2 I_icon_minitimeLun 11 Oct - 4:05

J'en arrive même à apprécier ceux de LC, ils sont loin d'être tous cons et sectaires en fait, et puis leur textes théoriques sont pas tous à chier, y'a vraiment de l'idée...mais je m'égare, c'est pas ça l'sujet.

Le travail, revenons-y.
Le travail, ou plutôt le travail dit "emploi", c'est quoi au final ? Moi je serais même curieux de savoir ce que c'est pour vous, le travail ?

Travailler c'est perdre son énergie, c'est brasser de la merde de l'argent, c'est routinier, c'est parfois une façon d'échapper à la Réalité, le travail c'est du stress, des suicides, du sexisme, du racisme, de l'homophobie, travailler c'est détruire son corps, travailler c'est vendre son âme au mieux à 8.86 €/h brut pour les moins chanceux, travailler c'est vivre pour travailler.

Et le travail, c'est la crise.

Citation :

CRISE FINANCIÈRE : MODE D'EMPLOI
par Denis Baba


Au commencement était le travail.

Feignants de tous pays, réjouissez-vous, car on peut dire que tous nos maux actuels découlent du travail. L'économie marchande est en effet une formidable opération de mobilisation du travail humain. Ce travail a deux faces dans notre société. Le premier visage, c'est l'ensemble des gestes et savoirs concrets qui nous animent lorsque nous travaillons, que ce soit directement pour nous et nos proches (le potager domestique) ou que ce soit pour gagner de l'argent, généralement sous forme de salaire (le jardinier professionnel). Mais le travail prend également une forme sociale particulière : il est « transformable », et transformé en argent. Pour un très grand nombre d'entre nous, l'argent est la finalité de notre travail sous forme d'emploi. Dans ce cas, notre fatigue physique et intellectuelle ne produit pas, pour nous, une richesse concrète qu'on s'approprie, avec d'autres (les légumes du jardin, partagés avec les copains), mais une ligne bancaire sur un compte courant : le montant du salaire net du jardinier. On parle alors de travail productif : celui qui est mis en œuvre pour faire croître l'argent. Bien entendu, travail productif ne doit aucunement être confondu avec travail utile (de très nombreux travaux productifs sont de fait carrément nuisibles). Point fondamental : l'argent représente la valeur des « choses », et leur valeur dépend de la productivité du travail qui a produit le bien ou le service considéré. Reprenons.


Comment ça marche ?

Les Etats modernes instituent et contrôlent un système financier. Les banques et autres institutions financières créent de la monnaie, c'est-à-dire de la dette. La monnaie capitaliste n'est jamais rien d'autre que la valeur future (anticipée) du résultat du travail, généralement salarié. L'entreprise qui emprunte l'argent va acheter du travail, les propriétaires et cadres dirigeants vont le commander pour produire des marchandises diverses. Le « pouvoir d'achat » (le fameux) distribué lors des opérations économiques de production va permettre d'acheter les marchandises produites. Il va se partager entre les salariés et les propriétaires des entreprises. La consommation, c'est l'achat des services et des biens finals ; l'épargne, c'est la contrepartie en argent de la création de biens de production, « durables ». Et roulez petits bolides : tourne le circuit de l'argent ! la tuyauterie capitaliste est née.


Dans une économie marchande, il est indispensable que la quantité d'argent en circulation augmente sans arrêt. Pourquoi ? Parce que rembourser une dette, c'est détruire de l'argent. 100 euros ont été créés, 100 euros ont été remboursés : destruction des créances, destruction de l'argent. A un niveau global c'est une catastrophe. Le PIB était de 1800 milliards d'euros, il n'est plus que de 1500 milliards d'euros. Les objecteurs de croissance diront : « Bonne nouvelle, il en reste bien assez et on pollue moins ! » Erreur. Lorsque les quantités d'argent, donc de travail productif, se réduisent, toutes les opérations de production et de circulation de marchandises sont déstabilisées. Parce que l'argent manque, de nombreuses dettes ne peuvent plus être remboursées ; les individus vont alors chercher à vendre tout ce qu'ils peuvent. Les prix s'effondrent, les droits de propriété sont remis en cause. Désordre, désastre. Car comment produire et faire circuler les richesses concrètes lorsque les prix deviennent erratiques, ne peuvent plus être fixés ? Autant vouloir prendre des mesures avec un mètre étalon dont la longueur ne cesserait de fluctuer... Les catégories premières de l'économie marchande, prix et valeur, sont déstabilisées. Celles-ci ne conservent donc leur pertinence que dans le contexte d'une économie en croissance, c'est-à-dire avec un « surplus » permanent d'argent (de travail productif) par rapport à la période précédente. Voilà pourquoi aucune « croissance zéro », et encore moins une « décroissance », n'est envisageable avec de telles institutions. Pour que celles-ci puissent survivre, il nous faut créer toujours plus d'argent, c'est-à-dire produire toujours plus, avec davantage de travail.

D'où le caractère aveugle et « fou » de ce système (et, bien sûr, le saccage des écosystèmes planétaires) qui ne peut connaître aucune limitation, sauf à se détruire.



La concurrence détruit le travail.


Lorsqu'on met un met les mains dans le cambouis, on sait que le moteur interne de la croissance c'est la concurrence entre les entreprises privées. Comment croître plus vite que ses concurrents pour amasser plus d'argent ? En vendant moins cher ses produits de façon à rafler les marchés. Or le prix d'une marchandise c'est le travail nécessaire à sa production. Simplifions. Si, sur le marché de la chemise, on fabrique en deux heures de travail, le prix de la chemise « vaut deux heures » ; si une entreprise achète une machine qui lui permet de fabriquer une chemise en une heure de temps, y compris en intégrant l'amortissement du prix de la machine (le travail qu'elle a nécessité), elle peut dorénavant vendre ses chemises deux fois moins cher et augmenter sa part de marché (« gains de productivité », disent les économistes). Stimulation, croissance des entreprises, « guerre économique » (délocalisation, surexploitation des salariés, etc.)


Il y a donc un double mouvement qui est contradictoire : l'accumulation de marchandises et d'argent est une nécessité à un niveau global. Mais celle-ci est garantie par la compétition économique qui peut conduire paradoxalement, à une destruction de travail productif et donc de valeur. Comment concilier ces deux mouvements ? Par la croissance continue de l'espace économique. Démoder les chemises tous les deux mois grâce à la publicité, investir dans de nouveaux produits : des pantalons ou des téléphones portables ou des pesticides. Bref, faire croître les marchés de façon à compenser la réduction de la création de valeur du fait de la hausse de la productivité du travail. Et c'est bien ce qui s'est passé au XIXe et au Xxe siècle : la croissance économique prodigieuse et destructrice. En Europe occidentale puis, utopiquement, partout dans le monde.



Capitalisme, fin de parcours.


Or depuis maintenant trente ans il devient clair que ce système ne fonctionne plus. Et ce jugement est indépendant de tout le mal qu'on peut en penser ! La tendance à la décroissance de la valeur marchande l'emporte. Malgré l'augmentation délirante, insupportable, du nombre de marchandises concrètes, leur transformation en profits aux niveaux exigés par l'économie marchande devient impossible. D'une part parce que plus le système se développe, plus il faut sauter haut pour ne pas tomber. Pour le dire autrement, produire toujours plus pour ne pas décroître. Un peu comme une voiture folle qui n'aurait pas le choix : accélérer ou caler net.


Mais surtout parce que les quantités de travail productif s'effondrent du fait du remplacement du travail par les « machines » (et en tout premier lieu, ces dernières années décennies, la « révolution numérique »). Il suffit de compulser n'importe quelles statistiques portant sur la durée annuelle du travail hors administration pour s'en convaincre. Les grandes multinationales produisant à elles seules plus du quart du PNB mondial emploient moins de 1% de la population active mondiale. Pour un système dont le mode de fonctionnement repose sur la mobilisation de toujours plus de travail pour créer davantage d'argent, c'est évidemment la catastrophe : la destruction de ses propres institutions.


Tout cela peut paraître curieux mais le nombre de produits hypersophistiqués qui nous entourent, que l'on peut acheter avec très peu d'argent, démontre que leur valeur s'est effondrée. A un niveau collectif, la « baisse du pouvoir d'achat » n'a pas eu lieu (même ces derniers mois avec la hausse, encore contenue, des prix des matières premières). Les prix des marchandises se sont effondrés beaucoup plus vite que les quantités vendues. Mais alors d'où viennent les « mégaprofits du patronat » qui font hurler les gauches ? La croissance continue du PIB, des Etats-Unis et des autres ? La crise financière actuelle permet de répondre à cette question.



Le plus grand bluff de tous les temps !

Moins de travail productif, c'est moins de valeur, moins d'argent. La première manifestation d'une crise de la valeur c'est l'incapacité d'acteurs importants de l'économie à rembourser leurs dettes parce que l'argent ne rentre plus dans les caisses. C'est ce qui s'est passé dès le début des années 1980 (crise « mexicaine ») et n'a cessé depuis de ruiner des économies et des sociétés partout dans le monde. L'épicentre de la même secousse sismique touche aujourd'hui violemment les USA et l'Europe occidentale. Pour comprendre la situation actuelle, il faut répondre à cette question simple : comment ont réagi les Etats face à la crise de la valeur ? Ils ont tranquillement laissé dériver la création monétaire, en contradiction totale avec les règles de fonctionnement du système et les enseignements des économistes libéraux les plus sérieux (Friedman, Hayek et toute la clique). Année après année, l'argent émis par le système financier a enflé pour atteindre des montants vertigineux. Personne n'est d'accord sur les chiffres, mais une chose est sûre : la somme des capitaux en circulation dans le monde est au moins trois à quatre fois supérieure à la valeur du PNB mondial. L'argent capitaliste émis n'a alors plus aucune contrepartie en travail productif, en valeur. Il s'est absous de ses propres règles. La sphère financière devient le véritable moteur de la croissance. En France, le secteur bancaire est le premier employeur privé, suivi de près par le bâtiment, secteur également surgonflé par la bulle spéculative. Seul cet afflux de monnaie a permis aux entreprises d'équilibrer leurs comptes, de faire apparaître de gros profits, de distribuer encore des salaires. Mais fondamentalement cet argent ne vaut rien du tout. Les banques prêtent aux ménages des sommes folles gagés sur la valeur future d'un bien acheté à crédit ; elles ouvrent des lignes de crédit à des entreprises en contrepartie de la valorisation future de leur capital qui dépend pour moitié de leurs résultats financiers (notamment lors d'opérations d'achat, les fameux LBO - leveraged buy out ; attendez-vous à entendre prochainement de ceux-là !). Evidemment, lorsque les défauts de paiement se multiplient, apparaît au grand jour l'évidence : la décroissance de la valeur marchande a déjà commencé. Et avec elle la mort, violente, de l'économie marchande.



Remettre le monde à l'endroit.

Les beaux esprits ont toujours ricané au titre de notre journal. La décroissance, pensez donc ! Il est pourtant d'une justesse diabolique : la décroissance de la valeur marchande, voilà exactement les temps que nous vivons. Pour tenter, sans espoir, de la contrecarrer, la pression sur les écosystèmes naturels devient sans limites. Prétendre lutter contre cette baisse de la valeur, en utilisant les potions classiques du pilotage de l'économie de marché (taxes et subventions), c'est-à-dire en s'inscrivant dans la logique de fonctionnement d'un système en autodestruction violente, comme le fait par exemple le « Grenelle de l'environnement », est risible. Moins drôle est le taux d'exploitation record que connaissent les individus au travail (la fameuse « souffrance au travail » à laquelle s'attellent des batteries de psychologues). Créer encore un peu de valeur peut conduire à la mort.


Nous plaidons et militons pour « remettre le monde à l'endroit » : repenser la production et la circulation des richesses en fonctions des nécessités écologiques et sociales. C'est-à-dire non pas détruire l'économie marchande - elle le fait toute seule ! - mais assumer la réalité de son autodestruction. La « décroissance », jamais mot n'a été aussi réaliste.



Denis Baba, journal La Décroissance, n°54, novembre 2008, p. 10-11.

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MessageSujet: Re: Le refus du travail   Le refus du travail - Page 2 I_icon_minitimeLun 11 Oct - 12:41

AHAHA, je comprend pourquoi les chemises en espagne coutent moins cher qu'en france. AVec leur smic a 4€/h clown

Et ces couillons de capitalites voient pas qu'ils peuvent produire tant qu'il veulent, il se cognent dans un mur parce qu'on a pas tous les moyens/l'utilité de se payer le dernier blackberry What a Face

Bref, tu fais comme les anars a nous pondrent des pavés copier coller, fais gaffe clown
Cela dit je l'ai lut en entier.

Bon leur idées de retraites retardées c'est aussi une histoire de gagner plus de pognon sur notre dos. ( c'est bô Sad )

Toussa pour dire ( faut regarder le film que j'ai mit en lien, c'est un autre discours, mais ça se rejoint d'une certaine manière ) qu'on se fait enkuler grave et que se résigner a sucer le système n'apporteras rien de bon a ce dernier. Peut-on encore trouver un boulot qui nous épanouit et qui soit reconnu pour sa juste valeur ? Même si on parvient a trouver un tel Job, je ne vois toujours que des pâtes au menu, car nos "services" ne seraient qu'artistiques et non métallurgiques, culinaires ou encore politiques ( ouh, le gros mot clown ).
Pourquoi perdre sa vie a la gagner? je me souviens que j'ai eu une crise de démence a mon anniversaire ( un peu comme tous les ans a cette date MrGreen ), j'ai pensé "Merde, tu vas passer plus de quarante ans de ta vie a chercher a satisfaire les autres et quand tu vas arriver a la fin tu vas faire quoi ? profiter comment ?"/ Si on remonte a une lointaine époque les conditions de travail avaient un but. On cultivait pour se nourrir ( bon y avait le roi dans le tas, mais on l'occulte ce pingouin ), on vivait de folles aventures, on tuait pour de l'argent, on chassait pour bouffer plus riche le WE, bref, on s'épanouissait vraiment clown et le but d'un homme avait d'autres priorités dans sa vie ( je n'omet aucunement les injustices de chaque époque, hein ) que celles du travail. Les institutions ont sans doute crut se faire pleins de sous bien faire en instaurant un système du travail aussi cadré et hiérarchisé, mais je crois qu'a un moment, la coupe est pleine.
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MessageSujet: Re: Le refus du travail   Le refus du travail - Page 2 I_icon_minitimeLun 11 Oct - 16:08

Citation :
Bref, tu fais comme les anars a nous pondrent des pavés copier coller, fais gaffe
Moi, je les introduits et je traite pas de gros cons ceux qui les lisent pas, au moins. What a Face

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MessageSujet: Re: Le refus du travail   Le refus du travail - Page 2 I_icon_minitimeLun 11 Oct - 20:24

Explique toi comment tu compte vivre en autogestion? Histoire si c'est viable?

Parce que bon, le travail, ça peut être épanouissant (si, quand on a pas forcément l'avis de l'artiste torturé), quand on arrive a faire ce qu'on veut. De plus un hobby peut devenir un taf, ou devrais-je dire une source de revenu. Mais refuser de travailler, faut différencier, refuser de travailler a la chaine, je comprends, mais refuser de faire quoi que ce soit, c'est une façon détournée de dire "je suis une grosse feignasse".

Puis bon, y'a moyen de travailler en appréciant. Je prends un exemple tout con : J'adore chasser des bugs et réparer des ordis. Quand j'étais en métropole, je réparais des ordis dans ma cité U, ca me permettait de gagner, un petit pécule, pas grand chose, mais un petit peu. Et en fouillant on peut trouver des formations à partir d'un niveau bac pour plein de choses ! Et surement dans ce qu'on aime !
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MessageSujet: Re: Le refus du travail   Le refus du travail - Page 2 I_icon_minitimeLun 11 Oct - 20:51

Citation :
Explique toi comment tu compte vivre en autogestion? Histoire si c'est viable?
On va faire simple :
http://vivre-en-autarcie.com/
http://www.autarcies.com/

Citation :
Parce que bon, le travail, ça peut être épanouissant (si, quand on a pas forcément l'avis de l'artiste torturé), quand on arrive a faire ce qu'on veut. De plus un hobby peut devenir un taf, ou devrais-je dire une source de revenu.
Bien sûr que oui, c'est possible et grand bien vous en fasse.
Mais ce n'est pas ce que moi je veux. Ma passion c'est ma passion, j'ai pas envie d'en faire un travail, parce que l'argent tuera la passion. Ensuite, si je refuse, c'est aussi parce que c'est moi et moi seul qui doit décider de la gestion de mon temps, et à plus grande échelle, c'est moi qui décide de comment gérer ma vie...j'ai pas envie que celle-ci s'articule autours d'obligations liberticides.

Citation :
c'est une façon détournée de dire "je suis une grosse feignasse".
Déjà, tu m'as lu en diagonale pour sortir une telle connerie, mais pour simplifier tu traitera de fiegnasse les gens qui savent :
- Faire leur pain.
- Faire leur potager.
- Transformer eux-même leurs matières premières.
- Couper leur bois.
- Entretenir leur terrains.
- Élever des animaux.
- Construire leur habitat.
- etc...

Maintenant demande toi qui est le plus feignant : Celui qui vit dans une socièté où tout est pré-créé, ou celui qui crée presque tout lui-même pour vivre ? Et au au delà de la flemme, c'est d'un mode de vie alternatif qu'il s'agit, pas d'un mode de vie de flemmards.
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MessageSujet: Re: Le refus du travail   Le refus du travail - Page 2 I_icon_minitimeLun 11 Oct - 21:01

Vivre en autogestion. Suffit de trouver un coin tranquille ou chacun amène sa pierre à l'édifice, en tant que bricolo de tous horizons, c'est le but de vivre en communauté ou si tu veut vivre a peu de gens, savoir être très débrouillard ( un vrai Colorado [Private Joke] ). Évidemment, avoir son petit potager, poulailler, etc... Une jolie Yourte ou un bâtiment dans lequel on se tient chaud mutuellement, bref, rien de très sorcier. C'est ultra faisable, a force de volonté et de débrouillardise et j'en passe tellements y a d'alternatives. EDIT: putain 1988_ a mâché le boulot clown

Alors trouver un taff dans son hobby, c'est pas DU TOUT mais alors pas du tout, facile. Limite on a l'impression pour toi qu'il suffit de claquer des doigts, je connais très peu de gens qui aiment ce dans quoi ils taffent. Et surtout bien souvent le domaine visé est bouché car y a déjà trop de monde au portillon. Bien sur, si on a la chance de trouver un taff épanouissant, personne va cracher dessus. Mais se tuer a la tache moralement et physiquement dans un boulot qui nous méprisent en tant qu'individu, c'est niet, surtout a vie.

Bien sur que les formations dans ce qu'on aiment sont nombreuses. Mais 1° elles sont pas toutes gratuites/ payées par l'anpe ou le greta, 2° a l'arrivée tu trouves pas forcément du taff dans le milieu visé ( ou alors faut éventuellement sucer ou connaitre des gens comme l'avançait 1988_ ). Bref les compétences de chacun ne sont pas forcément utiles a tous. je fais des faux bois et des faux marbres, je peut aller ma rhabiller avec, je fait de la retouche photo, mais mon diplome est risible et mon expérience grotesque dans le milieu. Enfin bref, la vie c'est pas des pandas roses qui sucent des licornes sur des nuages en pates d'amandes. Les choses ne sont pas SI simples.
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MessageSujet: Re: Le refus du travail   Le refus du travail - Page 2 I_icon_minitimeLun 11 Oct - 21:31

Citation :
Déjà, tu m'as lu en diagonale pour sortir une telle connerie, mais pour simplifier tu traitera de fiegnasse les gens qui savent :
- Faire leur pain.
- Faire leur potager.
- Transformer eux-même leurs matières premières.
- Couper leur bois.
- Entretenir leur terrains.
- Élever des animaux.
- Construire leur habitat.
- etc...

Nan, car ils l'ont fait eux même, ils ont travaillé a la construction ou la confection de leur bien, nourriture ect...

Citation :
On va faire simple :
http://vivre-en-autarcie.com/
http://www.autarcies.com/

J'm en balance de tes liens à la HS2O, mais comment TOI tu comptes faire, parce que bon, normalement c'est pas une décision qu'on prend un matin en prenant son p'tit dèj

@ Bezh: Rien n'est facile, c'est clair, mais quand on veut on peut y arriver et vaut mieux en chier 2 ans et être détendu pour le reste (genre faire une formation pour augmenter son bagage diplômant dans ce qu'on veut) que se branler les couilles et jouer l'incompris et finir par travailler à la chaine ou faire des plans sur la comête
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MessageSujet: Re: Le refus du travail   Le refus du travail - Page 2 I_icon_minitimeLun 11 Oct - 21:41

J'ai dit quoi ?

Citation :
2° a l'arrivée tu trouves pas forcément du taff dans le milieu visé

Surtout dans le milieu que nous visons. cela ne signifie pas que nous n'essaierons pas, mais tu ne connait visiblement rien du milieu artistique/graphiste/etc... pour causer philosophie "fingers in the nose"

une formation n'est l'assurance de rien de sur.
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MessageSujet: Re: Le refus du travail   Le refus du travail - Page 2 I_icon_minitimeLun 11 Oct - 22:06

Luminara Unduli a écrit:
Citation :
Déjà, tu m'as lu en diagonale pour sortir une telle connerie, mais pour simplifier tu traitera de fiegnasse les gens qui savent :
- Faire leur pain.
- Faire leur potager.
- Transformer eux-même leurs matières premières.
- Couper leur bois.
- Entretenir leur terrains.
- Élever des animaux.
- Construire leur habitat.
- etc...

Nan, car ils l'ont fait eux même, ils ont travaillé a la construction ou la confection de leur bien, nourriture ect...
Donc la prochaine fois tu évitera de dire que les gens qui refusent le travail pour vivre en autogestion sont des flemmards. What a Face

Citation :
J'm en balance de tes liens à la HS2O, mais comment TOI tu comptes faire, parce que bon, normalement c'est pas une décision qu'on prend un matin en prenant son p'tit dèj
Je vais suivre les conseils de personnes vivant ou ayant vécu en autosuffisance. Du reste, je ne vais pas te dire comment moi je vais faire, vu que de base, les conseils sont les même pour tous ceux qui veulent se lancer dans ce mode de vie :
Citation :
-1- Premier objectif : Disposer d'un petit coin de terre arable avec quelques pierres dessus...
-2- Deuxième objectif : Assurer et péréniser ses ressources en eau. (alimentation, stockage, filtrage...)
-3- Troisième impératif : Produire sa nourriture de façon autonome : indispensable !
-4- L'énergie : Adoucir l'effort et garder un pas dans le confort de notre civilisation actuelle.
-5- La prévoyance : Gérer sa santé, sa sécurité, son environnement, se préparer au pire...
-6- Les compétences : Maitriser de nouvelles compétences nécessaires pour assurer son indépendance.
-7- Rester philosophe : Définir ses raisons de vivre, avoir une boussole et un cap.
-8- Affuter ses outils : Tant que c'est encore possible, quels sont les outils disponibles aujourd'hui qui seront utiles demain ?
-9- Assurer ses moyens de locomotion, des moyens de substitution, des moyens de communication...
-10- Garder une part d'échanges : Dégager des ressources supplémentaires à celles qui sont nécessaires pour pouvoir acquérir ce que l'on ne peut produire soit même.
Ensuite, bien sûr que non, je n'ai pas eu l'illumination en mangeant ma tartine de beurre salé...c'est une chose à laquelle je pense depuis longtemps sans avoir vraiment pris la peine d'y réfléchir sérieusement. Aujourd'hui, j'en suis arrivé à un point où selon moi, ce mode de vie me sauvera, donc il est temps pour moi de préparer ce projet, sachant que ça ne se fait pas du jour au lendemain.
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MessageSujet: Re: Le refus du travail   Le refus du travail - Page 2 I_icon_minitime

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