Automutilation???

Se sujet m'intéresse un peu.
Je vais vous raconter quelques souvenirs d'enfance.
Je me souvient très bien que depuis tout petit, approximativement vers l'âge de 4ans, je ne supportait aucun contact physique, même pas les vêtements que je portait, mes parents pauvres à l'époque ont due dépenser des fortunes dans de la soie!
Je mangeai peu car il m'était difficile de digérer les aliments simplement a cause de la douleur.
En fait, j'ai contracter une maladie rare de nerfs, dont je me souvient plus du nom.
J'ai été soigné durant des années et j'ai due manger quasiment que des compléments alimentaires (en granulés).
Lors de mes nombreuses crises de nerfs infantiles je me mordais les bras et les mains! jusqu'au sang! Cela peut paraitre étrange, mais ça m'apaisai de le faire.
Imaginez où j'ai atterri. Et donc médocs durant des années. Je suis rentré à la maison vers l'age de 8ans avec un traitement à vie, j'ai découvert les Sex Pistols à 11ans, j'ai fuguer à 16 (je sais c'est pas bien), et à 18ans j'ai pris un pavé dans le crâne. Oui oui, réellement.
A ma sortie d'hôpital, un mois plus tard (c'était un petit trauma) plus besoins de médocs!
Depuis je vie bien.
Tous ça pour dire que je pense que la vrais automutilation est maladive, soit physique, soit mental et ça se soigne. Pas obligatoirement chimiquement. Psychologues, psychiatres, neurologues sont là pour ça. Mais avant tout, la cellule familiale est importante. Bien que c'est souvent le point de départ des problèmes des ados. D'ailleurs, je ne me souvient pas connaitre une autre tranche d'age ayant ce type de problème, quand ce n'est pas physique (dans le sens physiologique je crois).
On peut me dire, mais non c'est pas ça, tu te trompe, tu a tord... c'est possible mais je dit juste ce que je pense.
Pour conclure, je sais que la douleur engendre l'adrénaline, et en parallèle l'endorphine.
Et à force de se faire mal volontairement, on devient accroc à ces deux substances.
Je crois d'ailleurs que c'est un syndrome (je ne connais pas le nom).

Le coup sur la tête ça aide c'est radical ^^
Note d'humour pour apaiser les moeurs.

Si la mutilation vient d'un syndrome, c'est donc un trouble de la psyché qui provoque l'action.
donc ce n'est pas de l'auto mutilation au sens propre.

L'automutilation ne sert a rien, elle n'engendre que de la merde. Auto-persuasion d'être malheureux plus que les autres. Se punir pour mieux se persuader qu'on survit encore mieux a ses problèmes. Qu'on est un warrior qui peut supporter beaucoup de choses, la douleur physique n'est rien comparé a celle du coeur, hein ?! Elle compte pour du beurre, cash, mais elle n'enlèvera jamais celle qui est au fond des tripes et qui ne demande qu'a sortir et ce d'une façon normale et radical. Endormir la douleur intérieure c'est le pire pour l'équilibre mental. On finit attardé, on croit des choses qui ne sont pas et on vit encore plus en décalage par rapport aux autres et simplement par lâcheté parce qu'on aura choisit la facilité. Enterrer ce qui fait mal pour aller mieux au lieu de prendre le taureau par les cornes et au minimum en parler !

Il je dois dire que ton histoire reflète bien ma façon de voir l'automitilation, surtout la provocation d'adrénaline on ce mieux comme si on avait se dose, je connais aussi la même chose avec les TCA plus tu monte sur la balance et tu vois ton poids baisser, au lieu d'être faible, tu est euphorique

Je voudrais remercier Yéshoua pour son point de vue sur le sujet que j'ai lancé. Car je désespérais de lire celui des deux autos mutilées, qui prône le je soufre, donc tu soufres, nous souffrons, nous nous comprenons. Il faut plus de souffrance pour réglée le problème de départ qui en engendrais déjà. Haha n'importe quoi.

Tout le monde à le droit de donner son avis, mais là ça ne tiens vraiment pas la route.

Yéshoua a écrit:

L'automutilation ne sert a rien, elle n'engendre que de la merde.

Pour moi, la scarification est un moyen d'extérioriser ses peines, de se soulager et de se déculpabiliser en se punissant. Alors c'est sur que les pseudo rebelles de bac à sable qui écoutent Manson et Tokio Hotel qui se scarifient sur le front pour que tout le monde les voient c'est pitoyable:).
Mais quand on a ni l'envie ni la possibilité de se confier, et quand parler ne sert plus à rien, cela reste le seul moyen, et ça sauve bien des gens puisque qu'après l'automutilation c'est le suicide. D'ailleurs, si certaines personnes le font de façon a ce que soit visible c'est que d'une certaine façon ils ont envie qu'on les aides mais ils n'en perçoivent pas la possibilité...
La scarification peut être aussi une question de volonté; arriver à dominer son corps et ses souffrances dans une période ou la volonté s'efface. Disons que tout ça n'est pas forcément légitime mais c'est toujours plus facile de dire que c'est inutile quand on ne connaît pas le problème:)

Pour répondre au dernier message, en quoi se culpabiliser et se trouver stupide de se mutilé, se sentir plus moche, plus écarté du monde, aide à se déculpabiliser.


Surtout, que pour ne prendre que la tranche des ados, la plus part du temps ils culpabilisent pour des trucs auxquels ils ne peuvent rien: leur physique, (bien sur c'est pas marrant), leur hormones (chacun son rythme), la personnalité (il y a des gens qui à trente ans ne savent pas qui ils sont, ils se mutilent pas pour autant).


Merci pour l'explication médicale un peut plus haut, qui explique le cercle vicieux qui fait de l'automutilation une drogue.


Quand à Marylin Manson, sans vouloir touché à un sujet délicat, il y a une grande théorie qui voudrait que ses musique engendre la violence envers soi et les autres. Il est lui même, l'exprime, mais ça n'empêche en rien que les fans ont toujours imités leur stars. Alors entre les pacifistes, comme Renan Luce et les extrémistes comme Marylin Manson, il reste un choix à faire. Quoi qu'il en soit, je pense que celui qui a envie de se mutilé, n'a besoin d'aucun exemple, pour passer à l'acte.


Et je connais des gens qui ont soufferts des choses avec lesquelles ont peut pas vivre et qui ne se sont jamais mutilé, alors, je connais pas le problême, mais il y a d'autre solutions.

xD Je ne vois en quoi la médiocrité de Manson inciterai à se scrarifier, peu être en écoutant sa musique en boucle:)




"la plus part du temps ils culpabilisent pour des trucs auxquels ils ne peuvent rien: leur physique, (bien sur c'est pas marrant), leur hormones (chacun son rythme), la personnalité (il y a des gens qui à trente ans ne savent pas qui ils sont, ils se mutilent pas pour autant). "

xD La j'ai rien à dire xD C'est trop fort:)

la médiocrité de Manson ? Il reste un artiste, même si beaucoup de spookies arbore le cliché Manson a la récréation ! Je suis admirateur de sa période Glam.

Citation :

Cela reste le seul moyen, et ça sauve bien des gens puisque qu'après l'automutilation c'est le suicide.

J'adore la logique flamboyante de cette phrase

_________

L'automutilation, c'est la facilité, la lâcheté, le fait de ne pas vouloir accepter ses problèmes, ne pas les prendre par les couilles et ne pas vouloir les voir en face !!!

Mais voyons petite gourgandine, tout le monde l'aime ma logique:)

Je sais qu'il y a tellement de gens qui voient différentes versions de la scarification, j'en n'ai connus à l'hôpital c'était pour qu'ont s'occupent d'eux, ce que je trouvais bien bête car les infirmières étaient toujours dispobible.
D'autre tout simplement un début avant d'arrivais au suicide, je sais que un jour j'avais commençais si mon portable n'avait pas sonné et que c'était ma meilleure amie j'aurais sans doute continuais.
Un dégout de sois, comme la dismorsiophobie, on rentre dans trucs super compliqués à la fin, mais après savoir tout ce qui ce passe dans la tête de chacun on est pas arrivait

Je sais que certain n'aime pas le Wiki mais je le propose quand même pour information:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Auto-mutilation

Ta as raison, wiki est définitivement la meilleure source d'information théorique qui existe car c'est la base de donnée la plus fourni mais surtout la plus ecclectique, et ça c'est pas rien:p)

Je ne suis pas très sure d'avoir compris tes sous-entendu Lise. Si ce n'est de moi que tu parle en parti, oubli ce qui suit.

Je ne me suis jamais auto-mutilé volontairement, je ne savais pas se que je faisais à cette age là.
J'ai simplement raconté un peu de ma vie comme un exemple pour une souffrance due à une maladie (soignée depuis longtemps à présent). Ne connais tu pas ce réflexe de frapper un objet lorsque l'on se fait mal? Certain se frappe la tête pour une rage de dents...
C'est pareil. Ce que je veux expliquer c'est qu'un malade (médicalement parlant) peu se faire volontairement mal pour... calmer sa douleur. Ce qui est paradoxal ! Et j'ai expliqué pourquoi.
Ce n'est pas n'importe quoi, ça se soigne.

http://www.aapel.org/bdp/BLselfharm.html

Je n'ai fait aucun sous entendu, je suis contente que tu ai mi l'explication sur l'endorphine.

Je ne juge pas ta vie...

Ok, j'avais pas compris de qui tu parlais, milles excuse.

Il faut lire la réponse à la question : "Pourquoi les personnes qui souffrent d'un trouble borderline agissent ainsi ?", dans le lien que j'ai placé.

Il n'en demeure pas moins que l'automutilation est parfaitement sordide et qu'elle ne traite pas le problème de fond. ça ne fait qu'enfoncer.

Et la logique a une définition: Logique Syis. Sais tu ce qu'est une gourgandine. trouve la même au masculin aussi.

xD quel est le rapport entre l'automutilation et une gourgandine? xD La gourgandine est pour information une femme de mauvaise vie.

Ah ben, je ne m'en doutais pas du tout tiens. c'est bien pour ça que j'en parle

le rapport a l'automutilation ? juste au dessus. lève tes yeux !

Parce que c'est l'un des symptômes de divers troubles comme le borderline.

Faut arrêter avec les troubles Borderline, c'est de la névrose simplement. Pas un trouble a la mode qui permet de se faire plaindre. Les problèmes faut les prendre par les couilles et se sortir les doigts du cul !!

Je n'est jamais dit le contraire mais c'est une réalité que certains n'accepte pas.
C'est con que ce terme soit "à la mode" mais c'est un terme médical, tout comme schizophrénie, paranoïa, et que sais-je...

C'est un terme peu utilisé dans la milieu médical psychiatrique pourtant. Il n'est pas assez précis.

Farpaitement:)