Blog sans fotes d'ortaugrafe ni SMS

Bon ben j'fais ma pub vu que j'écris un peu dans le vide...

http://www.lanterna.kazeo.com

euh le lien me renvoie a une page toute noire ??????

OU ALORS << j'écris dans le vide >>

a toute sa signification ......

ton ordi dois buguer parce que moi ça marche...

peut être ^^

Je ne suis pas d'accord avec ton sujet sur les anxios. Je l'étais avant de tout arrêter bien sur, mais sérieux, à mon avis, mieux vaut s'attaquer aux sources de l'angoisse (DES angoisses - et autres) plutôt que d'essayer d'en 'gommer' seulement les symptômes.

On commence avec un xanax 0,5, puis on s'accoutume (le caheton ne fait plus vraiment l'effet escompté) et on en prend 2, puis par curiosité on en prend encore un peu plus (parce que oui, c'est vrai que c'est bon). Puis on veut essayer une autre molécule (valium, tranxene, trucs pour dormir: mogadon ect, theralène, zyprexa, 37,5...) car l'accoutumance s'est installée ... Et on recommence ce petit surdosage. Pis aucun problème n'est réglé... juste repoussé à plus tard (et après quand ça pète dans la tête bonjour les dégats, bonjour les cachets qu'on veut se mettre dans la tête pour 'compenser')....

spirale sans fin... douleur, enfermement mental... sensation d'être incompris... paranoïa...incompréhension de soi-même, envie de mourir... haine envers les autres et le monde car 'plus rien ne peut nous sauver'... à part nos petits trésors, nos petits cachetons.

Il arrive un moment où ce sont les médocs qui te créent une nouvelle douleur, mentale surtout (dépendance, une vraie drogue quoi, et gratuite en plus non mais oh!). En plus, vu que les médocs apportent des effets secondaires (parano, envie de mourrir ect), ben le toubib t'en prescrit d'autres ce con! Et vas-y qu'il te fout du tercian, du dépacotte, dépamide, lysanxia... Tu entends des voix maintenant? Pas grave, au lieu de te retirer les médocs qui en sont la cause, je vais t'en rajouter d'autres pour que tu ne l'entendes plus!

Et même quand une personne est motivée à tout arrêter, elle doit s'attendre à vivre les pires horreurs de son mental! Tout revient 1 million de fois plus fort, plus douloureux! Une minute dans le réel dure 1000 ans dans la tête... 1000 ans de confusion, on confond rêve et réalité, on ne sait vraiment plus qui on est et on ne fait plus confiance à personne... et personne ne nous croit quand on en parle. Personne.

Désolée pour le pavé, mais je ne veut pas qu'une autre personne tombe dans ce piège que sont les anxios et tout le tintouin. Qu'est ce que c'est difficile aussi après de se reconstruire dans l'après-médocs... on est déçu de qui on est, on ne s'accepte plus... on est vite découragés et tentés d'aller voir notre précieux toubib pour avoir une belle ordonnance bien garnie.

Et si une personne me dit "t'inquiète je gère"... bah c'est que justement elle ne gère plus vraiment.

Je sais que t'as rien demandé en écrivant ça sur ton blog, mais sur ce coup là j'ai envie (besoin?) de réagir.

Chacun vis la médication à sa façon. Certaines pathologies ne peuvent être traitées, en plus de la thérapie, qu'avec des médicaments, faute de quoi la personne n'a ni vie sociale, ni vie professionnelle, ni vie affective digne de ce nom. En ce qui me concerne, j'ai été sous plein de trucs, et quand la thérapie a porté ses fruits, mon psy à nettement diminué les médocs et les doses. Reste qu'avec "ce que j'ai", un équilibre psychique n'est atteint qu'avec un minimum de chimie, tout comme les diabétiques ont besoin d'insuline, les malades du coeur d'une pilule pour ne pas crever d'une crise cardiaque. Les doses que je prends sont minimes, je ne ressens quasiment pas d'effets secondaires, je peux travailler, avoir une vie sociale, rire, marcher plusieurs km...je ne suis pas un légume, je ne me "traîne" pas. Bien sûr je suis contre la camisole chimique, l'abus de trucs forts à doses élevées qui rendent l'oeil hagard et font pioncer toute la journée. Perso je suis bien loin d'être dans ce cas. Mon psy m'a dit que je pouvais prendre jusqu'à 12 Xanax par jour (!!!), je n'en prends qu'un demi depuis des mois, et je pense diminuer encore, voire arrêter, quand ça ira vraiment mieux. J'ai déjà vécu des mois sans rien, quand j'étais stabilisée, mais quand je replonge ma thérapie médicamenteuse m'aide bien. Je veux dire, elle me permet d'avoir une vie. Je n'ai jamais pris de somnifères, ça je refuse, je veux pas flinguer mes cycles de sommeil. Le thercian, le tranxène...j'en ai jamais pris. Les troubles psychiques ne sont pas toujours "que dans la tête", ils sont aussi parfois dus à un déséquilibre physiologique (difficulté à produire de la sérotonine), de la même façon qu'une personne diabétique ne secrète pas assez d'insuline...

tout ces medocs sont pervers... ils ne sont que des psychotropes... annihile ta pensée d'ou les dérives psychiques, dépendances, je les déconseille... il y a d'autre façon d'aborder ou de saborder la maladie... les plantes... la parole... je sais c'est facile a dire pour moi je n'en ai jamais prit... je connait tellement de personnes sous influences medicamenteuses que cela me permet de jauger leur état psychologique... avec des passages euphoriques et d'autres en pleines confusions mentales...
mais de toute façon ne controlant plus leur psychique...

@ lanterna : au fait je n'arrive toujours a ouvrir ta page.....

Ben je pense qu'il faut avoir connu la maladie mentale et le confort apporté par une médication maîtrisée et encadrée pour comprendre.
Désolée, je ne peux rien faire d'autre, pour moi le lien marche.

disons que j'étais il y a pas si longtemps auprés de personnes dépendantes j'ai vu la maladie de l'autre coté ^^
j'ai changé de boulot....

Je suis d'accord avec Lanterna, pendant un moment je prenais des anxio et un antidépresseur, et bien on a beau dire tout ce qu'on veut sur ces médicaments, sans eux j'aurais pas eu le courage d'aller voir un psy et je me serais probablement déjà foutu en l'air.

Alors ouais j'ai eu des effets indésirables à base de nausées, de fortes insomnies, d'hallucinations en tous genre et même, en début de traitement, un état dépressif encore plus fort, mais au bout de 3 semaines de traitement bah je pouvais enfin sortir de chez moi, je pouvais même prendre un bus sans faire d'attaque de panique.
Après, je me suis pas reposé sur les médicament, j'ai pas fait cette erreur, les médoc m'ont aidé à refaire surface et à reprendre confiance en moi, et petit à petit je suis devenu indépendant par rapport à eux, hors de question d'être accro, mon but c'était de m'en sortir pas de m'enfoncer tout seul. Un an plus tard, j'ai toujours de la phobie sociale, j'ai toujours mon trouble panique et j'ai toujours ma sérotonine qui part en couille par cycle, mais je gère mes périodes de down avec au pire un demi Lexo et un sac en papier pour respirer en cas de crise de panique, autant dire rien quoi.

Avant d'être malade, comme toi Fou, je pensais que les médoc c'était que de la merde en voyant ce que ça faisais sur les autres, je pensais que l'esprit était assez fort et qu'on pouvais s'en sortir autrement. Et c'est vrai, on peut s'en sortir sans médicament, mais pas aussi facilement et pas tout de suite. Pour ma part, à un moment donné y'a qu'eux qui m'ont aidés. Par exemple, l'antidépresseur que je prenais pour la sérotonine agissait aussi sur les attaques de paniques avec spasmo, et quand t'as plusieurs attaques par jours qui durent de 30 minutes à plusieurs heures, ça use à donf, physiquement et psychologiquement tu te sens assez proche d'une vieille serpillière usée.
Grâce au médoc, tu retrouves le sommeil, tu subis beaucoup moins de crises, physiquement t'es plus en forme et ça t'aide beaucoup psychologiquement pour te relever.

Comme le souligne lenterna, chacun vis la médication à sa façon, et malheureusement certains tombent dans le piège de la facilité : "je vais pas bien, vite un anxio et ça ira mieux!" Non, c'est pas comme ça qu'on apprend à gérer ses troubles, là on fait que se droguer et se mettre des oeillères.

Bref...pavé sur ma life, désolé.

Oui, certains tombent dans le piège et d'autres non. Reste à voir à quel point on a confiance en notre toubib aussi... J'ai écris ça pour prévenir, et c'est bien qu'il y ait eu des réactions.
Après, peut-être que pour vous je ne suis qu'une nana faible qui est 'bêtement' tombée dans le piège. On pense ce qu'on veut, mais j'ai réussi à sortir la tête de l'eau (merci Papa, merci Maman , merci moi ), même si ça a pris du temps, même si je n'en suis pas sortie indemne. Pis méfions-nous quand nous pensons avoir évité un piège; d'autres arrivent peut-être au tournant.

Néanmoins, même si effectivement les médocs peuvent aider à un certain moment, ils sont à mon avis néfastes à moyen et long termes, rien qu'à cause de l'accoutumance (pas dépendance). Et perso mon toubib ne m'a jamais prévenue des risques liés à cette prise de médocs.
Et pour couronner le tout, certains toubibs n'hésitaient pas à me rallonger la liste des médocs sur l'ordo, rien que pour faire genre 'ils m'ont aidée'... Un médecin a un jour remarqué que certains médocs prescrits par un autre avaient des interactions pas cool et m'en a retiré un (le dépacotte je crois, remplacé par du dépamide, mais c'est kiff kiff..).

En fait, ma colère se tourne plus vers les médecins inconscients que vers ces médocs. Heureusement certains médocs que je prenais avant (tranxene, mogadon) ont été retirés de la vente. C'est déjà ça. Mais je suis persuadée qu'ils vont avoir leurs petits remplaçants.


Je ne trouve plus ton sujet au fait.

BlackRose, à ce que je lis effectivement on t'a "gavée" de médocs (perso, je n'en ai jamais eu autant à la fois: on a essayé des molécules jusqu'à trouvé la bonne, jamais associé 36 trucs à la fois). Je ne sais pas quels étaient tes problèmes, tu n'as pas à en parler si tu ne veux pas, mais apparemment tu voyais plusieurs médecins à la fois? Je trouve ça incroyable qu'ils n'aient pas communiqué entre eux pour éviter de prescrire des médicaments qui induisent des interactions. J'ai été sous différents AD jusqu'à ce qu'on trouve le bon (Seroplex), Lysanxia puis Xanax (en remplacement du Lysanxia), antipsychotique (Solian), et à cause de mes tremblements et crises de tétanie, sous Rivotril. Après une nette amélioration, exit le Rivotril. Le Seroplex, je le prends toujours à cause de ce problème de sérotonine (dose faible). Le Xanax, en nette diminution (1/2 par jour). L'antipsychotique, à dose faible (entre 50 et 100mg: on en prescrit jusqu'à 1200mg aux schizophrènes!). Je l'ai même arrêté à une période. Il n'y a qu'un seul et unique médecin qui me les prescrit: mon psychiatre. Si je lui fais part d'effets indésirables, il me diminue les doses. Je lui demande toujours des explications sur l'utilité et les effets de mes médocs pour en savoir plus, il m'informe toujours.

Citation :

@ lanterna : au fait je n'arrive toujours a ouvrir ta page.....

Tape "Lanterna" et "Kazeo" dand Google tu devrais tomber dessus.

Ah ils t'ont enlévé le rivo? Heureusement! C'est celui qui m'a le plus pourri la vie. (ils devraient le jarter ce médoc là, surtout celui en fiole qui était mon meilleur ami pendant un moment).
Oui je voyais plusieurs toubibs, j'en suis arrivée jusque là, c'était mon (mauvais) choix. Je me suis tellement accroché que je suis devenue une toxico pharmaco-dépendante. mais aucun toubib n'avait l'air de voir ce que les autres me prescrivaient. Sauf quand je leur montrait une ordo pour prouver qu'on m'avait bien déjà prescrit tel ou tel médoc.
Il ne faut pas prescrire des trucs comme ça à une personne qui dépend facilement de tout. Pourtant c'est un psychiatre qui m'a prescrit mon premier xanax. Si mes souvenirs sont bons, dans une sorte de planning familial.
Je sais d'où vient ma souffrance et tout ce qui s'en est suivi, mais à mon souvenir, les docs me demandaient seulement si je me sentais nerveuse, envie de suicide, angoissée ect. Les questions de base quoi. C'est moi qui ai demandé au psy de l'aide, car je ne pouvais plus affronter la vie.
Finalement ils ne m'ont pas aidée du tout. C'est le soutien de mes proches qui m'a sauvé, et je leur en serait éternellement reconnaissante. Je ne serai peut-être plus là sinon.

@ Lanterna merci cela a fonctionner ^^

je sais bien que les traitements peuvent aider, plus courts ils sont ..mieux cela est ^^

et comme dit Black rien ne vaut que l'entourage (a condition qu'il soit compréhensif, patient... a l'écoute....) et c'est pas toujours le cas, car au début le patient s'enferme.. a l'impression que personne ne comprends... qu'il est seul devant son mal être... les 'autres' :qu'il joue la comedie et se complait dedans...
Des erreurs de chaque côté mais qu'il faut travailler ensemble patient et famille .....
bref, chaque probléme a une solution, les travailler un a un.. un travail de longue haleine,..

bon Courage a vous ....

lanterna a écrit:

Je trouve ça incroyable qu'ils n'aient pas communiqué entre eux pour éviter de prescrire des médicaments qui induisent des interactions.

Mais tu sais quand un toubib voit que t'a pas l'air nette, que tu es sûrement dans leur cabinet déjà un peu défoncée, bah ils ne cherchent pas forcément à comprendre. Elle n'est qu'une toxico après tout, je ne peux rien faire pour elle de toute façon. Autant lui donner ce qu'elle me demande et fermer les yeux.
C'est incroyable le nombre de toubibs qui ferment les yeux sur ce qu'ils prescrivent. J'en ai pris conscience en rencontrant certains médecins sur Paris qui étaient carrément hors la loi (en prison maintenant). Ils font du dépannage de medocs illicites croyant aider le tox en face de lui.

Lanterna, tu dis que ton psy en qui tu as confiance t'autorise à prendre 12 xanax par jour? Comment peux-tu avoir confiance en lui s'il t'autorise à prendre des doses pareilles? Même moi ils ne m'ont jamais autorisé à un si grand nombre. Ils préféraient cumuler d'autres médocs. 12 xanax /jour c'est du surdosage quand même. A mon avis méfie-toi.

BlackRose, j'aimais beaucoup le Rivotril car il me faisait planer et pioncer (quand je dors, pas de souffrance). Mais quand ça a été mieux je ne me souviens pas à avoir eu du mal à arrêter (je prenais seulement 3 gouttes par jour, aussi). Effectivement, trouver un BON psy est difficile, j'ai eu du mal aussi. Celui que je vois encore aujourd'hui est le seul en qui j'ai confiance et avec lequel il me semble que j'ai bien avancé. C'est plus la parole que les médocs qui m'ont libérée. Mes proches aussi. C'est un tout en fait. Ce que je sais c'est qu'aujourd'hui je ne suis plus dépressive (les coups de mou occasionnels ne sont PAS une rechute, ils sont normaux), je ne souffre plus de phobie sociale (je peux travailler avec le public, alors qu'avant demander un billet de train au guichet me faisait trembler de tous mes membres), la seule chose qui persiste, c'est l'anxiété, mais elle est beaucoup moins forte et handicapante. Donc oui, médocs + thérapie + soutien familial, tout ça m'a offert un équilibre mental que je ne veux plus jamais perdre.

Si tu as trouvé le bon alors tant mieux. Si tu as maintenant un certain équilibre mental, alors tant mieux aussi .